Musée CRAUK / 7 : La mort du Père

[MUSEE CRAUK / 7 : LA MORT DU PERE]
En septembre 1905, Crauk a annulé tous ses voyages pour raison de santé. En novembre, sa femme écrit à Jules Pillion : « Une pneumonie l’a emporté comme une tempête, malgré nos efforts désespérés, et grâce à Dieu, il s’est éteint tout à coup sans le savoir ». C’est un neveu de Madame Crauk, qui apprend le décès au maire de Valenciennes. La veuve fait imprimer un faire-part qui mentionne de nombreuses personnes, mais on y cherche en vain les frères et sœurs de son mari ! 
De leur côté, quelques membres de la fratrie Crauk rédigent le leur, où sont cités : Romain Crauk et ses enfants (Valenciennes), Madame veuve Gobert née Crauk (Lille), Le docteur Jules Crauk et Madame (Paris), Paul Crauk (Paris).
En apprenant le décès, Valenciennes envisage de faire de grandes funérailles à l’artiste, pensant que l’inhumation de Meudon n’est que mesure d’urgence, provisoire. Mais Crauk avait souhaité la simplicité et qu’aucune invitation ne soit envoyée pour ses obsèques à Meudon. La veuve témoigne : « Mon mari voulait, s’il partait le premier, rester auprès de moi à Meudon, dans la sépulture de notre cher neveu Machard, puis sur notre commun désir, qui sera exprimé dans mon testament, dès ma mort, que nos corps soient transportés à Valenciennes. C’est au milieu de ses concitoyens, des artistes qui l’ont précédé, près de ses parents, qu’il doit reposer avec moi ». Il est donc enterré le 18 novembre dans la tombe du peintre Jules Machard, à Meudon, dont il avait sculpté le monument.

M.G.