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Amis du Musée de Valenciennes
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Amis du Musée de Valenciennes
17 octobre 2016

Ernest HIOLLE

« Artistée pleurant la mort de ses abeilles », photo dédicacée par Hiolle à Bracq, maire de Valenciennes, en 1862. Un moulage du groupe a été conservé au musée de l’hôtel de ville jusqu’à l’incendie qui le détruira en 1940.

Portrait de Mme Hiolle, par son époux Ernest, marbre, inv. SY.11.

 

Portrait d’Ernest Hiolle, par Pauline Saunier, compagne du peintre Layraud dont le sculpteur a fait le buste. Inv. 2012.0.75

 

Les obsèques d’Ernest Hiolle, à Valenciennes, aquarelle, par Constant Moyaux.

 

[ANNIVERSAIRE]
10 octobre 1865 : Mariage du sculpteur Ernest Hiolle.

Né à Paris en 1834, où son père, ébéniste valenciennois, s’était installé pour un temps avant de revenir à Valenciennes, Il passe une grande partie de son enfance dans notre ville, où il est l’élève de Grandfils aux Académies.
Hiolle entre aux Beaux-Arts de Paris en 1853, et obtient le premier grand prix de Rome en 1862, avec « Aristée pleurant la mort de ses abeilles ».
Il séjourne quelque temps à Rome, et épouse Francesca Bernardine Projette Meddi à Anticolli Corrado (Italie), en l’église Sainte Victoire vierge et martyre, le 10 octobre 1865. Huit enfants naitront de cette union, les deux premiers étant nés en Italie.
De retour en France, il mène sa carrière à Paris, et est fait chevalier de la légion d’honneur en 1873.
Hiolle reste attaché à Valenciennes, et fait partie des membres fondateurs de l’Union Valenciennoise à Paris, dont il sera même le président.
Il meurt le 5 octobre 1886, chez ses amis peintres Antoine et Franck Bail, à Bois-le-Roi. Il est alors domicilié 24 boulevard Vaugirard, à Paris. 
Hiolle est d’abord inhumé au cimetière Montparnasse, en présence de nombreux valenciennois parmi lesquels Wallon, Girard, Marmottan, Sautteau, Auvray, Mascart, Crauk, Coroenne, Fagel, ou encore Theunissen. Des discours sont prononcés par Bouguereau, pour le Société des artistes français, Sautteau, maire, pour la ville de Valenciennes, et Guillaume, pour l’Union valenciennoise.
Ses restes sont transférés à Valenciennes le 8 novembre suivant, et inhumés au cimetière Saint-Roch, après exposition dans une chapelle ardente aux Académies, cortège, et office en l’église Notre-Dame du Saint-Cordon. Son épouse le rejoindra quelques années plus tard.
Deux ans plus tard, un monument est érigé, par Moyaux pour l’architecture, et Maximilien Hiolle, frère d’Ernest, pour le buste. Il est toujours visible, près de 130 ans après, au cimetière Saint-Roch.
M.G.

 

 

 

 

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