Elie Nonclercq

23 juillet 2017

[ANNIVERSAIRE]
Le 23 juin 1847, trois frères se présentent à la mairie de valenciennes : Géry Joseph, Etienne Elie, et Edouard Séraphin Nonclercq. Tous trois sont maître (le premier) ou sous-maîtres de pension, à Valenciennes. Ils viennent déclarer la naissance du petit Géry Elie, survenue dans la nuit, au 14 de la rue du marché aux poissons, fils de Géry Joseph et de son épouse Appoline Octavie Azemberg.
L’enfant, dont le prénom d’usage sera réduit à « Elie », sera élève aux écoles académiques de sa ville natale : il suivra les enseignements de Casimir Pétiaux et de Gustave Housez. Il y obtiendra plusieurs récompenses, en architecture et en peinture. Il s’oriente vers la peinture, et sera l’élève de Cabanal à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Il participe ensuite aux salons, tant parisiens que provinciaux : à Valenciennes et à Douai. Il vit surtout de travaux décoratifs et d’illustration, mais produit et expose toujours ses œuvres, dont il organise une vente en 1885. Il puise son inspiration dans ses nombreux voyages en Egypte, en Italie, en Corse, en Turquie ou en Tunisie : le musée de Valenciennes conserve ainsi une « Tente saharienne ».
En 1878, il peint une grande toile représentant « Samson trahi par Dalila », qu’il offrira au musée de sa ville natale (œuvre détruite lors de l’incendie de l’hôtel de ville en 1940).
En 1909, son mariage avec la veuve Bossière, née Habay, fille d’un ancien directeur de l’école des beaux-arts d’Anger, lui apporte une large aisance financière, et lui permet d’acquérir un château sur les bords de la Loire, à Maillebois (Eure et Loir). Il y mourra veuf, en 1913, laissant un enfant en bas âge.
Par testament, il laissera plusieurs œuvres au musée de Valenciennes : elles n’y arriveront qu’après la fin de la première guerre mondiale. Parmi celles-ci, son portrait par Maxence (exposé dans notre galerie du 19ème siècle), ou le buste de marbre représentant Madame Nonclerq, par Vermare (non exposé).
m;g;

L’image contient peut-être : une personne ou plus