Du mercredi 8 au dimanche 12 mai, le Palais des Congrès du Touquet accueille le 36e salon des artistes ouvert gratuitement au public le week-end de l'Ascension de 10h à 19h.

Palais des Congrès
Place de l'Hermitage au Touquet

Le film « Le Tableau volé » réalisé par Pascal Bonitzer, avec Alex Lutz et Léa Drucker notamment, vient de sortir sur nos écrans.
Le propos : un commissaire-priseur reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique…

Dans le cadre de l'exposition « Le monde comme il va », l'artiste sud-coréenne Kimsooja présente la carte blanche  « To Breathe — Constellation ». Son intervention à la fois monumentale et immatérielle dans la Rotonde de la Bourse de Commerce consiste en un immense miroir recouvrant le sol qui renverse, dès lors qu’on l’approche, toute l’architecture et, avec elle, l’ordre du monde, le ciel se creusant sous nos pieds au centre du bâtiment. L’artiste coréenne investit également les 24 vitrines du Passage ainsi que le niveau inférieur du musée, avec des œuvres et installations vidéo sur ses thèmes de prédilection : identité, frontière, mémoire, exil, déplacements, tissage.

L’œuvre présentée dans la Rotonde est faite de miroirs au sol. Des surchaussures, obligatoires, sont à votre disposition pour accéder à cet espace. Les jupes sont déconseillées et les talons aiguilles sont interdits.

Exposition « Carte blanche à Kimsooja » jusqu’au 2 septembre 2024.
Pinault Collection, Bourse de Commerce, 2 rue de Viarmes à Paris 1^er
Ouvert tous les jours.

Compte tenu de l'amour des impressionnistes pour le flou et le transitoire, il n'est pas étonnant que l'eau dans ses multiples formes constitue un thème de prédilection pour les artistes de cette époque.
"L'impressionnisme au fil de l'eau - Reflets et lumières des arts - Correspondances entre la musique, les beaux-arts et la littérature", c'est dans ce vaste domaine que Christophe Mazurek, professeur de piano au conservatoire de Valenciennes, emmènera ses auditeurs au cours de la conférence qu'il donnera le jeudi 16 mai à 15h, Salle Debussy du conservatoire, rue Ferrand à Valenciennes.

Image : "Impression, soleil levant" de Claude Monet (1872)

Lancé par le Secours Populaire à Lille en 2015, le salon Solid'Art est désormais organisé à Paris, mobilisant chaque année une centaine de plasticiens. Sur le mode "Une oeuvre vendue, c'est un enfant qui part en vacances", l'opération permet aussi de rencontrer des artistes célèbres et d'autres parfaitement inconnus !
Cette année, cent exemplaires d'une estampe numérique (image ci-dessus) produite spécialement pour cette édition par le portraitiste français d'origine vietnamienne Hom Nguyen, seront vendus en exclusivité sur le salon.

Solid'Art Paris, les 2, 3, 4 et 5 mai
Le Carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller à Paris 3e.

Un article de La Voix du Nord l'annonçait hier :

La 26e édition des Turbulentes va se dérouler les 3, 4 et 5 mai à Vieux-Condé. Plus de trente spectacles seront présentés et feront voyager. Les artistes viendront d'Espagne, du Mexique, de Suisse, mais aussi de notre région. Cette année encore, la poésie et les rêves vont côtoyer la folie et les égarements du monde. Les Turbulentes sont de retour, et tout le programme est ici :

http://lesturbulentes.com/saison/

Le Musée de l'Hospice Comtesse à Lille présente des portraits réalisés par Charles Szymkowicz en donnant à son exposition le titre "Maudits !"
Dans son univers expressif, la figure du Maudit possède tous les visages, toutes les cultures, toutes les formes. Elle est aussi bien les poètes Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Baudelaire que la star Marilyn Monroe ou la chanteuse brisée Amy Winehouse tout comme le génie torturé de Vincent Van Gogh. Ces portraits de Szymkowicz dérangent parfois, bousculent souvent, parce qu’ils ne flattent pas nos attentes. Ils sont l’expression d’une douleur mais également d’un formidable espoir qui nous rappelle que la figure du Maudit parle aussi de nous.

Exposition "Maudits !" jusqu'au 21 juillet 2024
Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie à Lille
Ouvert tous les jours sauf lundi matin et mardi toute la journée

Jusqu'au 8 septembre, le musée de Flandre à Cassel organise une rétrospective consacrée au peintre Nicolas Eekman (1889-1973) présentant quelque 80 oeuvres de cet artiste injustement oublié.
Né à Bruxelles dans la demeure de Victor Hugo, il fut traversé par de multiples influences. Il trouve refuge en 1914 à Nuenen aux Pays-Bas chez le pasteur Bart de Ligt, dans le presbytère qui avait accueilli quelques années auparavant Vincent van Gogh. Ce séjour sera pour lui l’occasion de marcher dans les pas de son célèbre aïeul et de parfaire son apprentissage.
Des expériences expressionnistes aux tentatives cubistes, Nicolas Eekman prend, après la Seconde Guerre mondiale, un chemin très personnel, en dehors des sentiers artistiques de l’époque.
L’originalité de son art réside dans sa réinterprétation des chefs-d’oeuvre des maîtres anciens tels Jérôme Bosch (vers 1450-1516) et Pieter Bruegel l’Ancien (1526/1530-1569) ou de son contemporain James Ensor (1860-1949).

Exposition "Le monde fabuleux de Nicolas Eekman", jusqu'au 8 septembre 2024
Musée de Flandre, 26 Grand Place à Cassel
Ouvert tous les jours sauf le lundi

C’est le titre de l’exposition proposée par les Archives nationales à Paris : Sacrilège ! L'État, les religions et le sacré, de l'Antiquité à nos jours.
Pourquoi les rois de France poursuivaient-ils le blasphème au même titre que le crime de lèse-majesté ? Comment l'État, monarchique ou républicain, compose-t-il avec le pouvoir religieux ? Même laïc, l'État peut-il se passer de toute forme de sacré ? Dans une ambiance solennelle – qui n'est pas sans rappeler celle d'un lieu de culte ! –, plus d'une centaine d'oeuvres et de documents d'archives inédits illustrent l'histoire du sacrilège. De Socrate (399 av. J.-C.) au chevalier de La Barre (1766), de l'attentat de Damiens contre Louis XV (1757) à l'affaire du Casse-toi, pov' con !, les commissaires de l'exposition ont eu à cœur de rendre au sacrilège et au blasphème leur dimension politique. Pédagogique, l'exposition raconte ainsi l'histoire des rapports que le pouvoir entretient – non sans ambiguïté - avec les religions. Par un subtil jeu de miroirs, elle bouscule les frontières entre le spirituel et le temporel, le religieux et le laïc, le sacré et le profane.

Jusqu’au 1^er juillet 2024
Hotel de Soubise, 60, rue des Francs-Bourgeois à Paris 3e 
Ouvert tous les jours sauf le mardi