Mais pourquoi donc Charles CARPEAUX ?
[MAIS POURQUOI DONC CHARLES CARPEAUX ?]
Voulez-vous expérimenter notre première rencontre avec Charles en 2015, celle qui préfigura notre exposition "Charles Carpeaux, l'Indochine révélée" ?
Rien de plus simple ! Rendez-vous sur le site de la BnF - Bibliothèque nationale de France, et plongez-vous dans les lettres et le journal de bord de l'archéologue-photographe en Asie du sud-est. N'hésitez pas à laisser un commentaire pour partager votre avis sur cette lecture.
Vincent HADOT
Partagé d'après Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Saint Nicolas
Dès que la fin novembre s’annonçait, P’tit Marcel ne s’appartenait plus. Toutes ses pensées étaient occupées par saint Nicolas. Son humeur habituellement maussade s’assouplissait. Il devenait aimable, il rendait service, c’est à peine si on le reconnaissait. Ces heureuses dispositions culminaient le soir du 5 décembre, à la nuit tombée, à l’heure où le grand saint s’apprêtait en ce temps-là à parcourir les rues du village, afin de déverser sa hotte dans les assiettes creuses des enfants sages.
P’tit Marcel descendait alors à la cave et, là, il ouvrait une certaine armoire qui restait cadenassée le reste de l’année. Son cœur palpitait d’impatience. Ses yeux, en dépit de la méchante clarté du néon, brillaient d’une joie fébrile quand il découvrait sur les rayons les vêtements rangés sans un pli depuis le décembre précédent. Il les sortait un à un et les revêtait religieusement : l’aube, l’étole, la chape, d’abord ; puis, après avoir coiffé la perruque et la fausse barbe blanche, la mitre, qui ajoutait trente centimètres à la taille médiocre qui lui valait le surnom de P’tit Marcel, malgré ses soixante-deux ans.
Voilà. Pour une nuit, P’tit Marcel n’était plus l’employé le plus grognon de la poste. Il était saint Nicolas. Les portes s’ouvraient respectueusement devant lui et devant le percepteur à peine déguisé en Père Fouettard. Les pères et les mères s’inclinaient sur son passage, ils lui baisaient l’anneau, ils lui parlaient avec vénération et, de son côté, il répondait d’une voix caressante qui l’étonnait lui-même. Le bonheur parfait des enfants à qui il distribuait le sachet de friandises de l’amicale des facteurs n’était qu’un nic-nac au regard de la joie qui, pour un instant, oblitérait l’amertume d’une existence passée derrière les grilles du guichet « Mandats ordinaires ».
Charles CARPEAUX sous les projecteurs
[CHARLES CARPEAUX SOUS LES PROJECTEURS...]
... de La Revue de l'Histoire qui consacre quatre pages de son numéro d'automne à notre exposition ! Et quelle belle conclusion que cette façon d'aborder la destinée de Charles Carpeaux : "voir et photographier, écouter, se promener, accumuler les témoignages et les souvenirs, et profondément respecter ces vieilles traditions que l'on ressent présentes dans chacune de ses photographies"... Alors ? Vous venez quand ?
Vincent HADOT
Partagé d'après Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Le Râmâyana
Il se mariera avec Sita qui sera enlevée par le Roi des démons Ravana. Rama devra alors, aidé de son frère Lakshmana et de son fidèle compagnon singe Hanuman, tenter de récupérer sa bien-aimée.
En écrivant le Rāmāyana, Valmiki a formulé ce qu’est la Vie : l’éternel combat entre le Bien et le Mal, la Raison et la Passion, Rama et Ravana.
Dans toute l’Asie du Sud-Est, en ville comme en campagne, le Râmâyana est représenté en théâtre d’ombres. Les maîtres marionnettistes manipulent, jouent les voix, chantent, content l’histoire et dirigent l’orchestre.
Bien plus qu’un divertissement, le spectacle sert à rassembler les foules autour d’un acte sacré : (se) jouer (de) l’humanité.
Après cinq mois passés auprès de maîtres et compagnies au Cambodge, en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie, Cécile Hurbault souhaite faire découvrir avec ce spectacle la légende séculaire du Rāmāyana traitée avec les techniques d’ombres et les musiques des quatre pays visités. Plus d’infos sur son voyage sur cette page.
Le spectacle sera précédé par une conférence autour du théâtre d'ombres d'Asie du Sud-Est présentée par Cécile Hurbault.
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Galerie Rubens, durée : 1 h
Tarifs : 10 € (plein), 6 € (réduit), 4 € (jeune public).
Le billet inclut une visite libre de l’exposition avant le
spectacle. Sur inscription au 03 27 22 57 20
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Création 2008
Spectacle tout public à partir de 7 ans
Durée : 1h
Avec : Cécile Hurbault (marionnettiste), Jean-Christophe Cornier (musicien) et Grégo Renault (technicien)
Adaptation et manipulation : Cécile Hurbault
Arrangements musicaux : Jean Christophe Cornier d’après des musiques traditionnelles asiatiques
Oeil extérieur : Pak Widodo Wilis
Fabrication marionnettes : Yussof Mammath (Malaisie), Suchart Subsin et Mesa Choltitz (Thaïlande), Pak Jono (Indonésie), Sovannah Phum et Cécile Hurbault (Cambodge)
Soutiens : le Conseil Régional du Centre, la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports, la caisse locale du Crédit Agricole et la fondation Crédit Mutuel du Centre.
Accueil en résidence : compagnie du Faux-Col à Meung-sur-Loire
Invitation - Attribution du pictogramme S3A au musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Bien chers tous,
Chères et chers partenaires,
Attentif à l’accueil des personnes en situation de handicap, le musée des Beaux-Arts poursuit au fil des années l’amélioration de son accessibilité.
C’est dans ce contexte qu’une formation S3A proposée par l’APEI du Valenciennois et l’association Nous aussi a permis de sensibiliser 19 membres de son personnel afin d’« Accueillir et renseigner les personnes en situation de handicap ».
Ainsi, le musée des Beaux-Arts s’apprête à recevoir le lundi 9 décembre à 9 h le Pictogramme S3A, symbole d’Accueil, d’Accompagnement et d’Accessibilité, qui affirme cet engagement.
Nous serions ravis de compter sur votre présence à cette occasion.
Dans cette attente, nous vous adressons, chères et chers partenaires, l’expression de nos sentiments les plus cordiaux.
Véronique Beaussart
Attachée de conservation
Responsable du Service des Publics
Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Ligne directe : 03 27 22 57 26
La conférence du 5 décembre 2019
La Mosaïque et son évolution par Marie-Odile Laurent
Jeudi 5 décembre à l'auditorium du musée
Il y a 6000 ans à Uruk en Mésopotamie (aujourd'hui Warka en Irak) des milliers de cônes d'argile étaient enfoncés dans la boue qui durcissait en séchant. Certains étaient bruts, d'autres colorés. Ces premières mosaïques renforçaient et décoraient les murs de temples et de sanctuaires. Durant ce long périple, la mosaïque a mêlé fonctionnalité et esthétique. Elle a connu de grands succès, (Grèce antique, empire romain, empire byzantin, Renaissance, art nouveau). Qu'en est-il de la mosaïque aux XXème et XXIème siècles ? Depuis 1970, la mosaïque connaît un nouvel essor, avec de nouvelles orientations, un nouveau souffle. De nos jours, dans le monde entier, des artistes mosaïstes utilisent ce médium comme moyen d'expression. Tout l'univers de la mosaïque à découvrir de ses balbutiements à nos jours.
Jean-Paul PLICHON